mérovingien
Voir aussi: Mérovingien
étymologie
Du prénom germanique du fondateur de la dynastie des Francs Saliens, Merowig (« éminent guerrier ») francisé en Mérovée; avec deux suffixes adjectivaux, l'un d'origine germanique -ing, l'autre d'origine latine -ien assez représentatifs de cette époque d'intégration de la noblesse franque dans le substrat gallo-romain.

adjectif

SingulierPluriel
Masculinmérovingienmérovingiens
Fémininmérovingiennemérovingiennes

mérovingien

  1. Relatif à la dynastie fondée par Mérovée et à l'époque (du Ve au VIIIe siècles) pendant laquelle elle a régné.
    • En effet, si les armées des rois mérovingiens étaient d’ordinaire sans discipline, celle-là passait en turbulence farouche tout ce qu’on avait vu depuis l’époque des grandes invasions. (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 2e récit : Suites du meurtre de Galeswinthe — Guerre civile — Mort de Sighebert (568-575), 1833 - éd. Union Générale d’Édition, 1965)
    • […], notre cité ne figure dans aucune des chartes de l'époque mérovingienne, dans aucune des donations des princes carolingiens. (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895, 1923)
    • Banassac, qui avait fabriqué des poteries sous les Romains, frappa alors des monnaies et ce village peut « revendiquer la dixième partie des monnaies mérovingiennes éparses dans tous les cabinets du monde ». (J.-B. Delon, Histoire de Gévaudan-Lozère, Mende : Imprimerie Saint-Privat, 1941, p. 37)
    • S’il pleut, il lui raconte des histoires. Une seule m’est parvenue, celle de l’anachorète mérovingienne, sainte Rolende, gloire du folklore local. (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 282)

traductions
Mérovingien
nom

SingulierPluriel
mérovingienmérovingiens

Mérovingien \me.ʁɔ.vɛ̃.ʒjɛ̃\ masculin (pour une femme on dit : Mérovingienne)

  1. Membre du lignage de Mérovée.
    • Telle fut la légende de sainte Énimie, fille de Clotaire II et sœur de Dagobert : Sollicitée au mariage, bien qu'ayant fait vœu de chasteté, cette fervente Mérovingienne avait prié Dieu de l’enlaidir pour écarter les prétendants. Dieu l'exauça : une lèpre horrible dévora son corps, rongea son visage. (Louis Barron, Le Nouveau Voyage de France, Tours : chez Alfred Mame & fils, 1899, p. 164)

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