magie
étymologie
nom
traductions
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étymologie
- (1535)
Du latin magia .
nom
Singulier Pluriel magie magies
magie
- (fantastique) Art prétendu auquel on attribue le pouvoir d’opérer, par des moyens occultes, des effets surprenants et merveilleux.
- Il leur a été enjoint d’extirper la magie et l’hérésie, et voilà qu’on les accuse d’étudier les secrets cabalistiques des juifs et la magie païenne des Sarrasins ! — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- On voulait voir dans son fait de la superstition et de la magie ; on lui reprochait d'attribuer à certains objets, à ses armes, à son étendard, à ses anneaux, une puissance miraculeuse : […]. — (Jacques Porchat, La vie et la mort de Jeanne d'Arc, racontées a la jeunesse, Borrani & Droz, 1852, page 145)
- —Je ne pourrais partir ainsi sous vos regards sans contrarier toutes les lois de la magie. Quand vous sommeillerez, il me sera facile de m’échapper dans un rayon de lune, car je suis subtil. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 242)
- La vraie question, nous le verrons, est de définir ce qu'était la magie pour les Anciens : science des "Mages" ou sorcellerie ? La frontière entre les deux est indécise, certainement autant qu'elle ne l'était, au Moyen-Âge, entre alchimie et science. — (André-Julien Fabre, Mythologie et plantes médicinales de l'Antiquité, publié dans Histoire des Sciences Médicales. volume 37(1), 2003, page 65)
- (Sens figuré) Pouvoir qu’exercent sur les sens et sur l’âme, les beaux-arts, la poésie, l’éloquence, les passions, les affections vives.
- […] ; l’air est caressant, la terre sourit partout, et partout de douces magies enveloppent l’âme, la rendent paresseuse, amoureuse, l’amollissent et la bercent. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- C'est la raison pour laquelle 30 participants prirent, vers 14 heures, les routes des forêts de Seillon et Certines, avec le secret espoir d'admirer les frondaisons d'automne, un peu tôt cependant pour la magie des bois aux bouleaux et acacias d'or, et des fayards rouges. — (Bulletin de la Société des naturalistes et des archéologues de l'Ain, 1963, volume 77, page 144)
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