mystification
étymologie
Dérivé de mystifier avec suffixe -ication.

nom

SingulierPluriel
mystificationmystifications

mystification \mis.ti.fi.ka.sjɔ̃\ féminin

  1. Action de mystifier, de berner, de duper.
    • La mystification est la ressource des petits esprits. Depuis quelque temps, je ne réponds plus aux masques... (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • Le sophisme que je combats dans cet écrit est d’autant plus dangereux, appliqué aux travaux publics, qu’il sert à justifier les entreprises et les prodigalités les plus folles. Quand un chemin de fer ou un pont ont une utilité réelle, il suffit d’invoquer cette utilité. Mais si on ne le peut, que fait-on ? On a recours à cette mystification : « Il faut procurer de l’ouvrage aux ouvriers. » (Frédéric Bastiat, Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas, 1850)
    • Sir Walter-Scott avait honte de son métier. Il a passé une partie de son existence à donner le change sur la nature de ses occupations. C'était le secret de la comédie ; mais tout le monde se fit le complice volontaire de cette innocente mystification. (Charles-Edmond Chojecki, Voyage dans les Mers du Nord à bord de la corvette La Reine Hortense, livre 1 (L’Écosse), chap. 21, Paris : chez Michel Lévy frères, 1857)
    • Il se considérait, non sans raison, comme un mystifié de la nature, et il ne pardonnerait jamais à la nature une pareille mystification. (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)

traductions


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