obédience
étymologie
(XIIe siècle) Du latin oboedientia.

nom

SingulierPluriel
obédienceobédiences

obédience \ɔ.be.djɑ̃s\ féminin

  1. obéissance#fr|Obéissance. Note: il ne se dit ordinairement qu’en parlant des religieux.
    • Le supérieur a commandé à ce religieux en vertu de la sainte obédience.
  2. Ordre ou permission par écrit qu’un supérieur donne à un religieux ou à une religieuse pour aller en quelque endroit ou pour passer d’un couvent à un autre.
    • Il ne saurait partir sans obédience, s’il n’a son obédience.
  3. (religion) Emploi particulier qu’un religieux ou une religieuse a dans son couvent.
    • Cette religieuse est cellérière, c’est son obédience.
  4. maison#fr|Maison religieuse qui dépend d’une maison principale.
  5. (Franc-maçonnerie) Groupe de loges partageant (en principe) des orientations communes, et souvent un rite commun.
    • La Grande Loge Nationale Française est actuellement l'une des plus grosses obédiences de France
    • La Grande Loge Indépendante et Souveraine des Rites Unis est une obédience qui fédère plusieurs rites
    • Le Grand Prieuré de Nouvelle France est une obédience basée au Québec, mais qui possède des loges en France.
  6. (religion) (politique) Rattachement à une doctrine.
    • L'Islam était alors divisé en deux obédiences religieuses, en deux « papautés » ennemies. (René Grousset, Histoire des croisades, 1939)
    • Le schisme a entraîné aussi la division du syndicalisme. A côté de la C.G.T. est apparue une petite C.G.T.U. (…) d’obédience communiste. (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 22)
    • D’obédience socialiste, pionnier du mouvement coopératif, Turpain était aux antipodes d’un Branly encore présenté en 2012 par l’auteur de sa notice wikipédiesque comme « type même du savant travailleur, passionné, désintéressé et opiniâtre. » (Marc Olivier Baruch, Des lois indignes ? : Les historiens, la politique et le droit, Tallandier, 2013, page 93)
    • Cette secte japonaise, dirigée par Daisaku Ikeda depuis le 3 mai 1960, est le pendant laïque de l'ordre des moines bouddhistes de l’obédience Nichiren Shoshu. (Bruno Fouchereau, La Mafia des sectes: Du rapport de l'Assemblée nationale aux implications des multinationales, Levallois-Perret : chez Filipacchi, 1996, chap. 3, §. d)

traductions


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