pâture
étymologie
Du latin pastura.

nom

pâture féminin

  1. (Élevage) Nourriture des bêtes, des oiseaux, des poissons.
    • […] la plus grande partie des richesses domestiques des propriétaires saxons se composait de nombreux troupeaux de porcs, et cela surtout dans le voisinage des forêts, où ces animaux trouvaient aisément leur pâture. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Parmi les facteurs locaux, nous citerons d'abord la dégradation des pâturages causée par les abus de la transhumance, d'immenses troupeaux ayant été amenés des pays du Sud pour y trouver, pendant l'été, leur pâture. (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • Je vérifiai mon révolver et bouclai mes cantines avec la quasi-certitude que le surlendemain nous servirions de pâture aux corbeaux du Saïs. (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, p. 280)
  2. (Élevage) Lieucroît la nourriture des animaux qui paissent.
    • Il fauchait les touffes d’échaudures qui poussaient dans la pâture de derrière. (Daniel Bernier, Les terres meurtries, vol.2: Léona, Éditions l'Archipel, 2004)
    • La plus grande métairie en superficie était Mauvy : 140 hectares environ, mais la surface labourable ne représentait que 18 % des terres (25 hectares), car l’essentiel était constitué de bruyères (72 hectares), de pâtures (24 hectares) et de taillis (14,3 hectares). (Isabelle Aristide, La fortune de Sully, Institut de la gestion publique et du développement économique, 1990, Open Edition book, 2014, p. 311)
    • Nourries au foin, les biquettes ne donnaient pas un lait aussi savoureux et parfumé. Rien ne valait les pâtures gourmandes du printemps et de l'été. (Jérôme Deliry, L'Héritage de Terrefondrée, Éditions Calmann-Lévy, 2013, chap. 6)
    • Des épines il en fallait. Beaucoup. Des kilomètres d’épines pour limiter les pâtures.(Gilles Clément, Éloge des vagabondes: Herbes, arbres et fleurs à la conquête du monde, 2014)
  3. (Agriculture) Action de faire pâturer.
    • Il s'agit de prairies naturelles non retournables, mises en valeur par la fauche ou la pâture. (Ingénieries : eau - agriculture - territoire, numéro spécial 2000, p.47)
  4. (Figuré) Nourriture.
    • Ils étaient partis cependant, et j’avais longtemps attendu ma nourriture, ce qui n’est pas étonnant ; le sacristain goutteux était trop occupé de sa propre pâture pour songer à la mienne. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
  5. (Figuré) Ce qui nourrit.
    • Il faut donner de la pâture à son esprit.
    • Tout sert de pâture à sa malignité.

traductions
forme fléchie

pâture \pa.tyʁ\

  1. Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe pâturer.
  2. Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe pâturer.
  3. Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe pâturer.
  4. Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe pâturer.
  5. Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe pâturer.



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