pérorer
étymologie
(Fin du XIVe siècle) Du latin perorare.

verbe

pérorer \pe.ʁɔ.ʁe\ intransitif conjugaison

  1. Parler, discourir longuement et avec une sorte d’emphase.
    • Et, de-ci, de-là, dans cet immense parc, de minuscules estrades où pérore un professeur improvisé… (André Gide, Retour de l'U.R.S.S., 1936)
    • Il était presque arrivé chez lui, que, pas encore dégrisé de sa douleur [...], il continuait encore à pérorer tout haut dans le silence de la nuit. (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n°1924, 1987, page 283)
    • Au milieu de la catastrophe, Trump pérore tous les jours à la télévision, enfilant mensonges, approximations et bravades autosatisfaites, l’œil rivé sur son propre audimat et sur l’audience qu’il recueille sur les réseaux sociaux. (La lettre politique de Laurent Joffrin, « États-Unis : la faillite populiste », dans Libération du 8 avril 2020)

traductions


Ce texte est extrait du Wiktionnaire et il est disponible sous licence CC BY-SA 3.0 | Terms and conditions | Privacy policy 0.002
Dictionnaire Français