pampre
étymologie
Du latin pampinus qui donne, en ancien français pampe, « pétale ».

nom

SingulierPluriel
pamprepampres

pampre \pɑ̃pʁ\ masculin

  1. Branche de vigne avec ses feuilles et ses grappes.
    • La fumée d’une cheminée s’élève entre les sarments et le pampre naissant d’une vigne. (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
    • Des coteaux d’Arbois, de Poligny et de Salins, descendait, chaque automne, avec les cuves pleines, le beau vin couleur peau d’oignon, jailli des grappes de poulsard, et les vignerons à rouge trogne bénissaient le Seigneur dont le bon soleil gorgeait de vie les pampres vigoureux et emplissait leurs futailles. (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • […] on ne voit point, à travers une enfilade d’arcs sombres où s’entrelacent le pampre, le lierre et l’églantine, resplendir au loin les lignes immuables des montagnes, qui se découpent sur le ciel argenté. (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1925, p. 254)
    • Avec le pampre de la vigne
      Un bout de cotillon lui fis
      Mais la belle était si petite
      Qu’une seule feuille a suffi.
      (Georges Brassens Dans l’eau de la claire fontaine, sur l’album Le temps ne fait rien à l'affaire, 1961)
  2. (architecture) Ornement d’architecture imitant une branche de vigne avec ses feuilles et ses grappes.
    • Une fort belle grille, agrémentée d'une décoration dix-huitième de pampre et de raisin, protégeait les carreaux. (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)

traductions


Ce texte est extrait du Wiktionnaire et il est disponible sous licence CC BY-SA 3.0 | Terms and conditions | Privacy policy 0.004
Dictionnaire Français