parti pris
étymologie
voir parti, prendre

locution nominale


parti pris \paʁ.ti.pʁi\ masculin

  1. Choix partial ou partisan, action de prendre parti pour ou contre quelque chose ou quelqu’un ; le résultat de cette action.
    • À cette première agression, qui indiquait un rude parti pris contre les corps militaires à privilèges, ce ne fut qu’un cri parmi les chefs. (J.C.L. Sismonde de Sismondi & Amédée Renée, Histoire des Français, 1844)
    • Jacques, […], avait gardé, à travers ses années de Saint-Cyrien, une âme de montagnard, encore relativement très fermée à cet « esprit moderne », frondeur et sceptique de parti pris, qui mène rapidement à toutes les décrépitudes morales. (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
    • Et allez-y sans esprit critique, avec un parti pris de bonne humeur, d’urbanité et de sympathie communicante. (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • Dans l’exercice de ses missions, le commissaire aux comptes conserve en toutes circonstances une attitude impartiale. Il fonde ses conclusions et ses jugements sur une analyse objective de l’ensemble des données dont il a connaissance, sans préjugé ni parti pris. Il évite toute situation qui l’exposerait à des influences susceptibles de porter atteinte à son impartialité. (Article 4 – Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes, version consolidée au 12 décembre 2006)
    • Il n’y a que les hommes forts […] pour avoir ces partis pris de confiance, cette générosité pour la faiblesse, cette constante protection, cet amour sans jalousie, cette bonhomie avec la femme. (Honoré de Balzac, Paysans'', 1844, p.20)

traductions
  • anglais : bias
  • espagnol : parti pris, compromiso
  • italien : partito preso



Ce texte est extrait du Wiktionnaire et il est disponible sous licence CC BY-SA 3.0 | Terms and conditions | Privacy policy 0.007
Dictionnaire Français