passe-temps
étymologie
De la locution passer le temps.

nom


passe-temps \pas.tɑ̃\ masculin (orthographe traditionnelle)

  1. Divertissement ; occupation légère et agréable.
    • C’est un passe-temps aux veillées de dresser les généalogies et le tableau des fautes, des aventures des ancêtres. (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954)
    • Heureux auprès de lui, vous n’aurez qu’à choisir
      Entre les passe-temps qui charment son loisir.
      (Casimir Delavigne, Les Enfants d’Édouard, acte II, scène VI)
    • Dans leurs couvents moinillons et nonnettes ,
      Dans leur collège écoliers et régents ,
      Faisant entr’eux ballets et chansonnettes ,
      S'évaltonnaient en joyeux passe-temps.
      (Richardet, poème italien de Carteromaco, traduit en vers français, , chant XXX, Paris : Didot jeune, 1796, vol.2, p.397)
    • On sait que ces hautes spéculations philosophiques sont les passe-temps habituels des humanistes diplômés. Vous rencontrez aujourd'hui dans Paris des outres gonflées de vent qui vous disent sur tous les tons : du constructif. Je veux du constructif. Le constructif, il n'y a que cela de vrai. (Pierre Hervé, La Libération trahie, éd. Grasset, 1945, p. 63)
  2. Objet, ressemblant à un chapelet religieux, utilisé par certains hommes des pays du Proche-Orient pour se distraire en s’occupant les mains.
    • L’instrument de la Providence fut cette fois un passe-temps en bois précieux que le fils d’un négociant de Dayroun avait apporté à l’école ; il avait cette particularité qu’en l’égrenant, ou, mieux encore, en le ramassant en boule pour frotter les graines les unes contre les autres entre ses paumes, on en dégageait un parfum de musc. (Amin Maalouf, Le rocher de Tanios, Grasset, 1993, collection Le Livre de Poche, page 130.)

traductions


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