patraque
étymologie
(XVIIIe siècle) De l’occitan patraca, « monnaie usée », dérivant lui-même de l’espagnol pataca « pièce d’argent ».

adjectif

SingulierPluriel
patraquepatraques

patraque \pat.ʁak\ masculin et féminin identiques

  1. Faible et fatigué.
    • Il devient patraque.
    • Je me sens patraque.
    • Je ne sais pas ce que j’ai, mais depuis quelque temps je me sens tout patraque. (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 256)

nom

SingulierPluriel
patraquepatraques

patraque \pat.ʁak\ féminin

  1. (familier) Machine usée ou mal faite, et de peu de valeur.
    • Quand il en fut au dessert, il flaira à droite, à gauche, et se tournant vers l’horloge : « Tiens ! dit-il, la patraque est arrêtée ! (Charles Deulin, Martin et Martine)
    • Cette salve, exécutée avec les mauvaises patraques de fusils à pierre, fournis par les traitants, n'eut d'autre résultat qu'un peu de fumée et beaucoup de bruit. (Louis Boussenard, Le Tour du monde d'un Gamin de Paris, De Borée, 2012, p. 11)
    • En vérité, ces marchands de thermomètres, baromètres et patraques, évoquent toujours l’idée d’êtres à part, d’une allure quelque peu hoffmanesque. (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, p. 10)
  2. (familier) Personne faible et fatiguée.
    • Ah çà ! est-ce que cette grande patraque ne va pas se lever ? Sept heures et demie ! … grand lâche ! gros patapouf ! … (Eugène Labiche et Marc- Michel, Mon Isménie, 1852, scène 2)
    • Je ne suis plus qu’une vieille patraque.

traductions
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