philologie
étymologie
Mot  composé de philo et de -logie.
(fin du XIVe siècle) Du latin philologia, lui-même emprunté au grec φιλολογία ; voir philologue.
Le sens a évolué de « érudition, connaissance des lettres, des textes » vers « étude scientifique d'une langue, d’un corpus littéraire », probablement sous l’influence de l’allemand ; la Realphilologie , désignant la discipline établie par Friedrich August Wolf.

nom

SingulierPluriel
philologiephilologies

philologie \fi.lɔ.lɔ.ʒi\ féminin

  1. (didactique) Science qui étudie les textes anciens, à partir des manuscrits subsistants, et établit les règles pour les éditer.
    • Le rôle de la philologie, consiste après comparaison des manuscrits disponibles, à établir l'apparat critique d'un texte, en vue de la publication d'une version proche autant que possible de l'original perdu.
    • Wilamowitz régna et rayonne encore sur la philologie.
    • Il vaut mieux commencer hors-classe en baby-foot, que finir amateur en philologie.
    • On peut dire sans exagération que la philologie, qui vient de se constituer récemment en science positive, est un auxiliaire inattendu de l'histoire. (Anatole France, La vie littéraire, Première série, 1892)
    • La nécessité de pousser aussi loin que possible mes études d'exégèse et de philologie sémitique m'obligea d'apprendre l'allemand. (Renan, Souvenirs d'enfance et de jeunesse, 1897)
    • Érasme est bien le témoin d'une nouvelle philologie travaillée par le principe d'individualité, face à certains de ses contemporains, tel Louis de Berquin, qui, traduisant en 1525 son ouvrage l’ Encomium matrimonii en fait le manifeste d'un nouvel esprit collectif. (Dominique de Courcelles, Philologie et subjectivité, 2002, p. 6)

traductions


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