postillon
étymologie
Calque de l’italien postiglione, de posta. Tiré de poste dans le sens de « relais de chevaux », avec le suffixe -illon.

nom

SingulierPluriel
postillonpostillons

postillon \pɔs.ti.jɔ̃\ masculin

  1. (histoire) Celui qui menait en le montant un des chevaux d’un attelage.
    • […], les claquements de fouet d’un postillon comptant sur un large pourboire apprirent le retour des deux soldats à leurs familles. (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • Un trait venait de se briser par suite du mouvement impétueux que, sur l’ordre de son maître, un jeune postillon avait imprimé à quatre des plus vigoureux chevaux du relais. (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
    • Ce qui achève le cauchemar, c’est le lugubre postillon en vieille cape déguenillée qui sautille éternellement dans la clarté jaunâtre. (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, vol.2, 1866)
    • Il nous chantait « Le Postillon de Longjumeau ». Il arrivait rarement au bout. Il s’essouflait et semblait prendre son élan pour dire : le Pos, le Pos, le Postillon, le Postillon de Longjumeau. Sa femme, Sylvie, le regardait avec extase, en dodelinant de la tête. Cher oncle Nicolas ! (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 177.)
  2. (histoire) Homme attaché au service de la poste aux chevaux.
  3. (familier) Gouttelette de salive que l’on projette en parlant.
    • Envoyer, lancer des postillons.

traductions
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