pousse-café
étymologie
 Composé de pousser et de café.

nom


pousse-café \pus.ka.fe\ masculin

  1. (familier) Petit verre d’alcool que l’on prend après le café.
    • Ils aiment bien vivre après avoir bien travaillé ; un verre de vin ou de cognac ne leur fait pas peur, et ils se paient assez souvent le café, le pousse-café et le reste. (Émile Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 135)
    • On leur fera une omelette et on leur donnera du « boustringue » et puis il y a du faro de première qualité et cela les apaise. Ils prennent du café et quantité de pousse-café et se sentent tout ranimés. (Marie de Villermont, Contes belges, Éditions Lethielleux, 1913, page 8)
    • C’était un homme très gros chez lequel la soif et la faim étaient impérieuses et, après un repas à l’auberge – il avait sans douté été le seul à manger à midi dans toute la ville – où il avait englouti tout un plat de tripes, il avait bu sept absinthes coup sur coup, en guise de café et de pousse-café. (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 28)
    • En guise de pousse-café, Georges Méliès propose un tour de magie ne nécessitant aucun matériel particulier. (Bernard Werber, Nous les Dieux, Albin Michel, 2004, page 307)
synonymes


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