privation
étymologie
Dérivé de priver''.

nom

SingulierPluriel
privationprivations

privation \pʁi.va.sjɔ̃\ féminin

  1. Perte, absence, manque d’un bien ou d’un avantage qu’on avait, ou qu’on devait ou qu’on pouvait avoir.
    • Il a été prouvé que la privation de sommeil entraîne une baisse de la résistance aux distractibilités visuelle et auditive (Harrison et Horne, 2000b). (Florence Guiliani, La vigilance entrepreneuriale: les antécédents liés au sommeil du dirigeant de PME, Thèse de doctorat de Gestion et management, Université Montpellier, 2016, p. 102)
    • La privation de la vue, de l’ouïe.
    • C’est un homme qui est dans la privation de toutes choses.
    • On châtia cette ville par la privation de ses privilèges.
    • La privation des droits civils.
  2. (Au pluriel) Manque de beaucoup de choses nécessaires à la vie.
    • Il l'avait saisie avec une sorte de frénésie, doué de l’appétit brutal de l'homme qui a dû accumuler trop de privations. (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette ↗, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 89)
    • La période du travail au laboratoire fut marquée de grandes privations et de difficultés dans la vie familiale de Pavlov ; […]. (E. Asratian, I. Pavlov : sa vie et son œuvre, page 12, Éditions en langues étrangères, Moscou, 1953)
  3. Action de se priver volontairement, de s’abstenir de quelque chose dont on pourrait jouir.
    • Privation volontaire.
    • S’exercer, s’habituer aux privations.
    • S’imposer des privations.
    • À force de privations, il a amassé un petit pécule.

traductions


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