quinquin
étymologie
Mot picard de Flandre française popularisé par Alexandre Desrousseaux dans le refrain de sa Canchon dormoire : « dors min p’tit quinquin, min p’tit pouchin, min gros rojin » et devenue, en quelque sorte, l’hymne officieux et populaire de la ville de Lille, sonné par le carillon du beffroi de la ville.
Le mot vient du flamand de France kindeken, kindken [1], qui signifie « tout petit enfant, bébé », alors qu’enfant se dit « den joungen (masc.), het joung (fém.), de jougens (pl.) » [2]. L’origine flamande du mot fut confirmée par le linguiste lillois Louis Vermesse [3] au XIXe siècle. Quinquin se rapproche donc de kindekijn ou Kindchen. La variante latine de ce mot, construite sur le même modèle, serait enfançon. On dirait « un garçonnet, une fillette, des quinquins ». Cette hypothèse est confortée par une étude indépendante de Marius Valkhoff [1], qui souligne la présence incontestable du suffixe germanique -quin dans les langues française, picarde et wallonne.

nom

SingulierPluriel
quinquinquinquins

quinquin \kɛ̃.kɛ̃\ masculin

  1. Petit enfant.

traductions


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