relent
étymologie
De l’ancien français relent voir re-, lent.

nom

SingulierPluriel
relentrelents

relent \ʁə.lɑ̃\ masculin

  1. Mauvaise odeur qui persiste.
    • Sans doute aussi de ces choux équivoques dont les abominables relents empuantaient avec une obstination digne d’éloges le palier de leur cinquième étage. (Georges Courteline, Messieurs les ronds-de-cuir, 1893)
    • La poussière du Vieux-Port, chargée de salures, éparpille un relent lointain de choses épicées. (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • Un relent d’encens stagnait dans la pièce, du jardin me parvenaient les trilles joyeuses d'un rossignol à la pleine lune, […]. (Sylvio Sereno, Latitude 9°-S, Éditions du Faucon Noir, 1956, p. 41)
  2. (Figuré)
    • Ce phénomène est encore plus marqué au Canada français, qui est systématiquement montré du doigt dans le reste du pays au cours d'une campagne de presse aux forts relents francophobes. (Frédéric Bastien, 1917 : la crise de la conscription : les Québécois, des pacifistes, dans L'annuaire du Québec 2007: le Québec en panne ou en marche ? sous la direction de Michel Venne & Miriam Fahmy, Éditions Fides, octobre 2006, page 199)

traductions
  • italien : puzzo persistente



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