reprise individuelle
étymologie
Des théories de l’anarchisme français de la fin du XIXe siècle.

locution nominale


reprise individuelle \ʁə.pʁi.z‿ɛ̃.di.vi.dɥɛl\ féminin

  1. (argot) (polit) Vol des riches par les pauvres.
    • Autrefois, quand j’étais « cavé », comme dit Tacherot, je hantais de bons bougres qui rêvaient de reprise individuelle. Ça leur coûtait cher. Le coffre-fort ne veut pas être brutalisé, violenté ; il faut user de douceur avec lui, le caresser longuement. Une pince-monseigneur, un chalumeau ? Allons donc. Un petit air de flûte. Le charme opère. (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette ↗, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 187)
    • Il n’avait que rarement participé à leurs expéditions de « reprise individuelle » de crainte d’être appréhendé. À cette époque, il se hérissait à la seule idée d’être mis en prison. (André Bessière, Destination Auschwitz avec Robert Desnos, 2001, p. 24)
    • Dès la fin des années 1880, en effet, des « bandits » se prévalent de l’anarchisme pour opérer non des vols ou des cambriolages, mais des « reprises individuelles ». (Gilles Ferragu, Histoire du terrorisme, sous la direction éditoriale d’Olivier Wieviorka, Éditions Perrin (EDI8), 2014)



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