retaper
étymologie
 Composé de re- et de taper.

verbe

retaper \ʁə.ta.pe\ transitif, pronominal ou intransitif conjugaison

  1. Remettre en état ce qui a été froissé, bossué, détérioré.
    • Prenons Notre-Dame de Paris ; elle a été rafistolée et retapée de fond en comble ; ses sculptures sont rapiécées quand elles ne sont pas toutes modernes ; […]. (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
    • C’était un « melon » qui naturellement, subissait toutes les phases du cabossage et de l’aplatissement. Son possesseur avait beau le retaper, l’épousseter, le placer à distance, une fatalité sournoise voulait que, tout à coup, tantôt l’un, tantôt l’autre des acrobates s’élançât à pieds joints sur lui. (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
  2. (Figuré) Remanier, récupérer.
    • Et puis il faut que je donne à la fin juin mon manuscrit des Soliloques retapé. (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 152, page 10, 23 mai 1933)
  3. Rétablir sa santé, ses affaires.
    • Il s’est bien retapé.
  4. Taper à nouveau.
    • Elle a retapé. (Georges Simenon, Des traces de pas, vendredi 26 octobre 1973 (à la machine à écrire))
  5. (scolaire) Redoubler une classe.
    • Le redoublement de Sonia, 19 ans, n’a servi à rien. Elle a retapé sa seconde et l’a très mal vécu. (Marie-Joëlle Gros, « Un sale moment pour parents et enfants ↗ », article paru dans Libération le 28 juin 2004)

traductions


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