ronce
étymologie
Du latin rumicem, accusatif de rumex#la|rŭmex (« dard » ou « oseille »).
Du latin runcare donnant ronca ou runcus
Ou du latin ruber

nom

SingulierPluriel
ronceronces

ronce \ʁɔ̃s\ féminin

  1. (botanique) Nom donné à plusieurs espèces d'arbustes aiguillonés (Rubus spp.) et rampant, de la famille des Rosacées qui pousse dans les haies et dans les bois et qui porte un fruit multiple nommé mûre qui peut être confondu avec le fruit composé du mûrier et appelé également pour cette raison mûre sauvage.
    • Les fruits de ces trois espèces ressemblent beaucoup à ceux de la ronce des bois mais bien que très sucrés à complète maturité, ils sont souvent plus fades. (ronce frutescente ↗)
    • Une bousculade plus violente se produisit ; les petits veaux et les génisses rejetés de droite et de gauche par la poussée des grands bestiaux s’égratignèrent aux ronces flottantes des haies. (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Il mangea quelques mûres qu'il trouva dans les ronces de la lisière, après quoi il chercha à s'orienter. (André Dhôtel, Le Pays où l'on n'arrive jamais, 1955)
    • Sans souci des brindilles qui le giflent, des ronces qui l’agriffent, il court, il court, pareil au solitaire qui charge l’ennemi. (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Moi je veux les oiseaux, les trilles et les stridulations, la rage du ruisseau ou son étirement d’été, l’aboiement des chevreuils, le chant de la hulotte, les ronces et les orties, la procession des chenilles, le gel et l’orage, les fleurs imprévues, la course des cicindèles, les arbres couchés, le vol des hannetons, les cétoines posées en sautoir sur un genêt défait, enchevêtrement des vies selon un ordre mystérieux.(Gilles Clément, Le salon des berces, 2010)
  2. (Figuré) Difficultés ; désagréments que l’on rencontre.
    • Sydenham, qui voulait publier un traité complet des maladies chroniques, exprime ainsi le regret qu'il éprouve de ne pas trouver de renseignements sur cette partie si intéressante de la médecine : « Les auteurs, si on en excepte le grand Hippocrate et un très-petit nombre d'autres, ne me fournissent presque aucun secours dans la route inconnue où je dois marcher, et qui est toute semée de ronces et d'épines. » (« De la lésion et de la maladie dans les affections chroniques du système utérin », par le Dr Émile Tillot, dans les Annales de gynécologie et d'obstétrique, Paris : chez H. Lauwereyns, 1874, vol. 2, p. 268)
    • Ils n'avaient pas besoin pour cela de s'imposer de mortifications, de porter le raide cilice ou de se donner la discipline à clous de fer : leur vie de ronces et de pierres suffisait, peu imaginable aujourd'hui. (Robert Sabatier, Les Enfants de l'été, éd. Albin Michel, 1978, chap. 12)

traductions
forme fléchie

ronce \ʁɔ̃s\

  1. Première personne du singulier de l’indicatif présent de roncer.
  2. Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de roncer.
  3. Première personne du singulier du subjonctif présent de roncer.
  4. Troisième personne du singulier du subjonctif présent de roncer.
  5. Deuxième personne du singulier de l’impératif de roncer.



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