rugir
étymologie
Rare avant le XVIe siècle. Du latin rugio, de même sens. A supplanté ruir, ruire de même origine, attestés jusqu’au XVIe siècle.

verbe

rugir \ʁy.ʒiʁ\ intransitif ou transitif direct conjugaison

  1. (zoologie) Pousser son cri, en parlant du lion, du tigre, de la panthère et de plusieurs autres animaux féroces.
    • En même temps, le ministre des jeux s'avança pour demander s'il fallait lâcher contre le bestiaire un lion ou un taureau furieux, qu'on entendait rugir dans leurs cages. (Alexandre Guiraud, Flavien ou de Rome au désert, Paris : chez Levavasseur, 1835, vol. 3, page 185)
    • Rugir comme un lion, se dit d’un homme qui pousse des cris de fureur, de colère.
  2. (analogie) Hurler, crier.
    • Rugir de colère.
  3. (Figuré) Émettre un son ressemblant à un rugissement.
    • Seul témoin de cette époque révolue où la forge de Vendresse sortait 3 tonnes de fonte par jour, rugissant jour et nuit, où la sidérurgie ardennaise battait son plein, son haut-fourneau est d'ailleurs un lieu incontournable. (Le Petit Futé Champagne-Ardenne 2018)
  4. (transitif)
    • Il y avait beaucoup de femmes parmi les gens qui frappaient. Elles rugissaient une sorte de grondement sourd qui venait de la gorge et avait beaucoup de rapport avec la volupté. (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 143)

traductions


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