étymologie
- Du latin salmo.
nom
Singulier Pluriel saumon saumons
saumon
- (poissons) Poisson de la famille des salmonidés dont la chair est très appréciée et qui remonte les rivières au moment du frai.
- On pêche fréquemment dans le Rhône le barbeau et le goujon, quelquefois la truite ordinaire, la truite saumonée et même le saumon, le plus souvent la carpe, le brochet et les deux espèces d'anguilles de nos marais , que distinguent fort bien nos pêcheurs et mieux encore nos gourmets. A certaines époques, on y prend des esturgeons et des aloses en grande quantité. (M. de Rivière, « Mémoire sur la Camargue », dans les Annales de l'agriculture française, 2e série, tome 34, Paris : chez Madame Huzard, avril 1826, p. 81-82)
- Faites une pâte à koulibiac, puis garnissez l’intérieur de tranches de saumon épluché et débarrassé des arêtes. (Tante Marie, La véritable Cuisine de Famille, Paris : A. Taride, s.d., 30e éd., p.339)
- (Métallurgie) Lingot de métal obtenu en fonderie.
- La journée passa. Interminable. Lourde comme le saumon de plomb au pied du galérien. (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 194)
- De l’étain en saumons.
- (fontainerie) Plomb lorsqu’il sort des mines, parce qu’il est en petites tables d’un pied et demi de long sur huit pouces de large, qui pèsent environ 10 livres et sont marquées au poinçon des différentes mines d’où elles viennent.
- (Aéronautique) Caisson allongé servant de carénage à l’extrémité d’une aile d’avion.
- (cartographie) Bloc de matériau dans lequel est taillé par fraisage le modèle original.
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il se blasonne comme n’importe quel poisson.
- De sinople à la fasce ondée d'argent accompagnée, en chef, de deux fleurs de lys d’or et, en pointe, d’un saumon aussi d’argent, qui est de La Meauffe de la Manche voir illustration « armoiries avec un saumon »
adjectif
saumon
- Qui est d’un rose pâle tirant légèrement sur le orangé. #F88E55
- Devant eux, l’imposant édifice royal se dressait comme un défi à tout ce qui pouvait exister de laid en ce monde. Il était en effet d’une beauté à couper le souffle. Ses murs couleur saumon semblaient irradier une lumière féerique et tout y respirait l’harmonie. (Claude Touraille, La légende du grand loup blanc, Éditions de La Veytizou Asso., 2013, page 38)
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