sceptre
étymologie
Du latin sceptrum, du grec ancien σκῆπτρον. ceptre au moyen âge, on a rectifié l’orthographe pour conformer à la graphie en latin.

nom

SingulierPluriel
sceptresceptres

sceptre \sɛptʁ\ masculin

  1. Bâton de commandement, qui est une des marques de la royauté.
    • Le roi avait la couronne en tête et le sceptre en main.
    • « Sur le trône, reprit Thornpipe, contemplez la Reine, — ressemblance garantie, — revêtue de ses habits de gala, le manteau royal attaché aux épaules, la couronne en tête et le sceptre à la main. » (Jules Verne, P’tit Bonhomme, ch. 2, J. Hetzel et Cie, Paris, Illustrations par Léon Benett, 1891)
  2. (Figuré) Pouvoir souverain, la royauté même.
    • On s’aperçut d’abord, à la manière dont Itobad gouvernait son cheval, que ce n’était pas un homme comme lui à qui le Ciel réservait le sceptre de Babylone. (Voltaire, Zadig, XVII. Les combats, 1748)
  3. (soutenu) Supériorité, prééminence en quelque chose que ce soit.
    • Chez les latins le sceptre de la poésie appartient à Virgile.
    • Aucun orateur ne dispute à Démosthène le sceptre de l’éloquence.

traductions


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