siller
étymologie
(1484) Emploi métaphorique de l’ancien français seiller, silier (« labourer avec la charrue ») qui donne proprement sillon, en ancien français seil (« sillon »).

verbe

siller \si.je\ intransitif

  1. (marine) (rare) Produire un sillage, fendre les flots en avançant.
    • Ce vaisseau sille bien.
    • Ce bâtiment sillait à l’ouest, au nord.
    • Ce vague sentiment de honte qu’il avait éprouvé, en entrant tout à l’heure sous la futaie, et en songeant aux événements de la nuit, se décidait ; alors qu’il respirait à pleins poumons, au soleil, il n’admettait plus comme sous les arceaux glacés du lierre, ces involontaires frissons qui lui avaient, dans le château, sillé l’échine. (Joris-Karl Huysmans, En rade, La Revue indépendante, Paris, 1886)

verbe

siller \si.je\ transitif ou intransitif

  1. (fauconnerie) Variante de ciller.

verbe

siller \si.je\ transitif ou intransitif

  1. (Québec) Variante de siler.
    • Mes freins sillent lorsque je les utilise ; il est temps de les faire tourner.
    • C’est sûr que les oreilles doivent lui siller avec tout ce qu’on dit de lui, il doit penser à nous puisqu’on parle de lui.



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