solipède
étymologie
Contraction et francisation du latin solidipes, « au pied (latin pes) massif (latin solidus), devenu solipède par fausse étymologie du latin solus, « seul, unique » et -pède.

adjectif

SingulierPluriel
solipèdesolipèdes

solipède \sɔ.li.pɛd\ masculin et féminin identiques

  1. (zoologie) (vieux) Qui n’a qu’une corne ou sabot à chaque pied.
    • Le cheval, l’âne, le mulet, le zèbre sont des animaux solipèdes.
    • Par les extrémités il ne ressemble point a ceux qu'ils ont appelés solipèdes, puisqu'il a le pied divisé ; il ne ressemble point à ceux qu'ils ont appelés pieds fourchus, puisqu'il a réellement quatre doigts au-dedans, quoiqu'il n’en paraisse que deux à l'extérieur ; il ne ressemble point à ceux qu'ils ont appelés fissipèdes, puisqu'il ne marche que sur deux doigts, et que les deux autres ne sont ni développés, ni posés comme ceux des fissipèdes, ni même assez allongés pour qu'il puisse s'en servir. (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, « Le Cochon, le Cochon de Siam et le Sanglier », in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 621.)
synonymes antonymes
traductions
nom

SingulierPluriel
solipèdesolipèdes

solipède \sɔ.li.pɛd\ masculin

  1. (zoologie) (Désuet) Membre de la famille des Solipèdes (aujourd’hui famille des Équidés).
    • Si incomplet que soit ce travail, nous ne le croyons pas sans utilité, et trop heureux nous serions, s’il pouvait mettre en garde ceux de nos lecteurs, qui peu au courant des choses du commerce des chevaux, auraient pu se laisser abuser par les nombreuses duperies qui ne se comptent pas dans les ventes, achats ou échanges de nos solipèdes domestiques. (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
    • On montre donc la crinière du solipède et la culotte du botté et l’on montre ensuite les pistolets dans la ceinture du culotté et l’on montre après le thorax puissamment circulaire du porteur d’armes à feu et l’on montre enfin la gueule du type, un gaillard à trois poils, un mastard pour qui la vie des autres compte pas plus que celle d’un pou, et Jacquot, n’est nullement étonné de reconnaître en lui Jacques l’Aumône. (Raymond Queneau, Loin de Rueil, Gallimard, 1944, Édition Folio, 2003, p. 36)

traductions


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