subside
étymologie
Du latin subsidium (« aide, secours »).

nom


subside \syb.zid\ ou \syp.sid\ masculin

  1. Impôt occasionnel, secours d’argent accordé par des sujets à leur souverain.
    • Il demanda des subsides à ses sujets ; les bonzes, qui possédaient la moitié des revenus de l’État, se contentèrent de lever les mains au ciel, et refusèrent de les mettre dans leurs coffres pour aider le roi. (Voltaire, Zadig, XXI. Les yeux bleus, 1748)
    • Si l’on donne foi au bruit généralement accrédité d’une promesse de subside en hommes et en argent faite par la ville affranchie, […], on aura trouvé le secret de cette munificence. (Anonyme, Espagne. - Cadiz et Gibraltar, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
  2. Secours en argent donné à un particulier.
    • D’une dissidence à l’autre, Touly s’émeut également de ce que Mme Messier, épouse du plénipotentiaire PDG de Vivendi, puisse toucher quelques subsides de l’auguste maison. (Renaud Lecadre, « À l’eau de rosse », dans Libération du jeudi 23 septembre 2010)
  3. (Belgique) (Suisse) Subvention, fonds que l’État accorde à une entreprise pour la soutenir.
    • Les subsides comptent pour une part importante dans le financement de cette association.
    • Laurier avait promis ce subside, mais ne l'avait pas fait voter avant son départ pour la conférence impériale de Londres. En son absence, Cartwright, qui remplaçait le chef, et les autres, lantiponnèrent : ils s'emballaient d'autant moins que le subside devait s'appliquer à des travaux dans la province de Québec. (Philippe Auguste Choquette & ‎Robert Rumilly, Un demi-siècle de vie politique, Éditions Beauchemin, 1936, p. 144)

traductions
traductions


Ce texte est extrait du Wiktionnaire et il est disponible sous licence CC BY-SA 3.0 | Terms and conditions | Privacy policy 0.005
Dictionnaire Français