suppression
étymologie
Du latin suppressio.

nom


suppression \sy.pʁɛ.sjɔ̃\ ou \sy.pʁe.sjɔ̃\ féminin

  1. Action de supprimer.
    • Celui-ci promettait naturellement à ses électeurs, comme don de joyeux avènement, la séparation de l’Église et de l’État, l’instruction laïque et la suppression du budget des cultes. (Paul-Gabriel d’Haussonville, L’Enfance à Paris, 1879, Calmann-Lévy, p.161)
    • La Société secrète du Lotus Bleu pousse à la suppression de la natte, emblème de l’asservissement des Chinois aux Tartares Mandchous. (Jules Verne, Claudius Bombarnac, ch. IV, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
    • Dans les cabarets et dans les foires, il haranguait les paysans, et leur promettait la suppression de la robot (corvée) et celle de l’impôt sur le sel et sur le tabac. (Revue des Deux Mondes, no21 à 24, p. 911, 1949)
    • On lit régulièrement, dans le sommaire des revendications formulées par les arsenaux maritimes, cet article : « Suppression des primes à la capacité. » Mais lit-on ces choses, ou, si on les lit, comment le peut-on faire sans stupeur ? (Remy de Gourmont, Promenades Philosophiques, Mercure de France, 1913, pp. 197-198)
  2. (juri) Suppression de part ou d’enfant, crime de celui ou celle qui fait disparaître les traces de la naissance d’un enfant, ou qui ôte la connaissance de son existence et de son état.
  3. (juri) Suppression d’état, crime qui consiste à supprimer les preuves de l’état civil d’une personne.
  4. (Médecine) Suspension d’une évacuation accoutumée.
    • Suppression d’urine.
    • Suppression de règles.

traductions


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