sureau
étymologie
seü ou seür en ancien français ; suraut en moyen français et devient sureau à la Renaissance avec adjonction du suffixe -eau.
Du latin sambucus avec ajout épenthétique obscur d’un \ʁ\; le latin provient lui-même du grec ancien σαμβύκη désignant une sambuque, flûte fabriquée avec une tige évidée de sureau.

nom

SingulierPluriel
sureausureaux

sureau \sy.ʁo\ masculin

  1. Arbuste ou herbacée de la famille des chèvrefeuilles, dont les branches sont remplies d’une moelle tendre et abondante et qui produit des fleurs blanches d’une odeur particulière et forte, auxquelles succèdent des fruits (baies) noirâtres, bleus ou rouges selon les espèces.
    • […] je me retirai doucement, et j’allai me réfugier derrière une haie de sureau dont le feuillage me déroba complètement à tous les regards. (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
    • Ainsi, parmi les plantes ligneuses, le sureau et la plupart des chèvres-feuilles sont toujours les premières qui feuillent ; parmi les plantes vivaces, le safran et la tulipe. (Louis-Auguste Clavel de Saint-Geniez, Traité de botanique, t. 1, Paris, Louis Vivès, 1855, p. 84)
    • Nous rencontrons dans la banlieue de pauvres jardinets où les indigènes cultivent quelques légumes, et qu'ils ornent de saules , de sureaux et de groseilliers ; […]. (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 35)

traductions


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