surpris
étymologie
Du participe passé de surprendre.

adjectif

SingulierPluriel
Masculinsurpris
\syʁ.pʁi\
Fémininsurprise
\syʁ.pʁiz\
surprises
\syʁ.pʁiz\

surpris \syʁ.pʁi\

  1. Qui est sous l’effet de la surprise, de l’étonnement.
    • "Chacun a ses faiblesses. Littré en avait pour sa bonne. Un jour qu’il la lutinait, Madame Littré poussa la porte et s’écria : « Ah, monsieur, je suis surprise ! » Et le regretté Littré, se rajustant, lui répondit : « Non, madame, vous êtes étonnée. C’est nous qui sommes surpris. »" (Alain Duchesne et Thierry Leguay la Nuance)
  2. Obtenu par surprise.
    • Elle fut élevée, malgré la résistance de l’ayuntamiento, par le chapitre, sur un ordre surpris à l’empereur Charles-Quint, qui n’avait pas vu la mosquée. Il dit, l’ayant visitée quelques années plus tard : « Si j’avais su cela, je n’aurais jamais permis que l’on touchât à l’œuvre ancienne : vous avez mis ce qui se voit partout à la place de ce qui ne se voit nulle part. » (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)

traductions
forme fléchie

surpris \syʁ.pʁi\

  1. Participe passé du verbe surprendre.
    • Combien de fois le passant attardé n’a-t-il pas surpris, mais en se gardant bien de faire mine de les voir, une douzaine ou deux de petits hommes rondiant au clair de lune, par quelque belle nuit d’été, sur les tas de fumier dressés aux abords des fermes ! (L. F. Sauvé, Les esprits de la nuit, in Contes populaires et légendes de Lorraine, Presses de la Renaissance, 1976, page 91)



Ce texte est extrait du Wiktionnaire et il est disponible sous licence CC BY-SA 3.0 | Terms and conditions | Privacy policy 0.003
Dictionnaire Français