étymologie
- (1969) Déformation de tabernacle.
interjection
tabarnak
- (Québec) (vulgaire) Juron manifestant la colère, l’indignation, la surprise ou l'étonnement s'il est situé en début de phrase. Précédé du pronom « en », il peut également signifier un grand volume.
- J. M. De Boss le disait aussi.
« Tabarnak ! Ce gars-là, c’est un chien sale. Il crotte sur le monde et le monde est content de le torcher. Pas vrai, Smith ?
— Oui, De Boss. » (Pierre Corbeil, La Mort d’Auline Aquin, L’Aurore, Montréal, 1975) - Quand l’grand-père jouait du marteau
Y s’frappait l’auriculaire, c’tait pas toujours beau;
Mais il respectait tout de même monsieur le curé :
Il s’arrangeait pour ne pas sacrer.
Il disait : « Câline de bine, joualvert de géribouère;
Calvasse de calvanasse, câlique de tabarnique,
Calvince, maudit batinse, barnaque de simonac… - On a ben des mots pour pas dire « tabarnak »! (Les Tireux d'Roches, chanson « On a ben des mots »)
- On a mangé en « tabarnak »!
- Il a neigé en « tabarnak »!
- « Tabarnak, tu ne l’as pas payé cher ton auto! »
- J. M. De Boss le disait aussi.
nom
Singulier Pluriel tabarnak tabarnaks
tabarnak
- (Québec) (vulgaire) Substantif : personne méritant la colère ou l’indignation.
- « Dans un coin tout sale
d’la ville de Montréal
s’a rue Clark
se trouve la Palo
tenue par un gros
Tabarnak… » (Plume Latraverse, « Les Beats d’la Ste-Famille », in Cris et écrits (dits et inédits) : Plume la traverse… l’époque, Les Éditions Rebelles, Verchères, 1983)
- « Dans un coin tout sale
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