tendreté
étymologie
(XVIe siècle) En ancien français tenreté,  composé de tendre et de -eté.

nom

SingulierPluriel
tendretétendretés

tendreté \tɑ̃d.ʁə.te\ féminin

  1. Qualité de ce qui est tendre.
    1. (Pour un matériau) Qualité de ce qui est facile à rayer.
      • On peut le travailler comme de la cire et si une balle d'une arme à feu est tirée dedans, elle fait certes un trou, mais n'arrache aucun morceau grâce à la très grande tendreté du bois. (Francisco Javier Eder, Missionnaire en Amazonie, traduction de , Joseph Laure, page 178, L'Harmattan, 2009)
      • Il est l'œuvre d'un artiste, Philippe Cormand, qui a exploité avec talent la tendreté de la pierre de tuffeau pour réaliser une Anjou miniature. (Le Petit Futé Châteaux de la Loire, 2011, page 421)
    2. (Pour un aliment) Qualité de ce qui est facile à manger.
      • La tendreté est la facilité avec laquelle la viande est coupée et broyée au cours de la mastication. Cette qualité est en rapport avec les protéines insolubles du tissu musculaire. (Élisabeth Vierling, Aliments et boissons: filières et produits, page 68, Doin, 2008)
      • Certains auteurs ont montré que la réduction du niveau alimentaire avant l'abattage détériore les qualités sensorielles de la viande, en particulier la tendreté. (Muscle et viande de ruminant, page 169, Éditions Quae, 2010)
  2. (rare) Qualité de ce qui est encore jeune.
    • Il percevait chez cette gamine, malgré la tendreté de son âge, une essence semblable à la sienne, et en était plus troublé qu'il ne l'aurait voulu. (Édouard Brasey, La Malediction de l'anneau, volume 1, Belfont, 2010)
antonymes
traductions


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