tentation
étymologie
Attesté en 1382. De l’ancien français temptacion, du latin temptatio.

nom

SingulierPluriel
tentationtentations

tentation \tɑ̃.ta.sjɔ̃\ féminin

  1. Attrait vers une chose défendue ou déconseillée.
    • Qu’est-ce que la vertu ? Au sens où l’entend son restaurateur, c’est sans doute la probité et le désintéressement, c’est ce genre d’intégrité qui rend un fonctionnaire ou un mandataire inaccessible à toutes les tentations, à toutes les corruptions […]. (Anatole Claveau, La Vertu, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., p.43)
  2. (En particulier) (religion) Mouvement intérieur qui excite l’homme au mal.
    • Les âmes les plus saintes et les plus pures ne sont pas exemptes de tentations.
    • Les tentations des anachorètes, de saint Antoine dans le désert.
  3. Attirance vers un désir, un plaisir, quelque chose d’agréable à court terme.
    • La tentation du farniente, du sommeil, est renforcée par la sensation d’inutilité et accentuée par le soleil qui aplatit le paysage et immobilise tout. (Pierre Pascal, Dostoïevski, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1969, p. 39)
  4. (Par extension) Mouvement par lequel on est porté, sollicité à des choses qui sont d’elles-mêmes indifférentes.
    • Il résista à la tentation de répondre, d’écrire, de voyager.
    • Il a bien de la peine à se défendre de la tentation de manger de la viande, des fruits.
    • L’adoption des toilettes portées dans les villes, c’est déjà le prodrome de cette tentation qui finit par aboutir à la désertion des campagnes. (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)

traductions


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