touer
étymologie
(XVIe siècle) De l’anglais tow voir touline, apparenté à l’espagnol toar ou encore à Tau (« corde ») en allemand ou plutôt du vieux-francique *tôgon apparenté à l’allemand ziehen, et au vieux norrois toga.

verbe

touer \twe\ transitif conjugaison

  1. (marine) Faire avancer un navire en le tirant, haler une péniche, remorquer un navire, paumoyer une barque, etc.
    • Aussitôt un officier est envoyé auprès du gouverneur (...). Sa mission est de remercier en mon nom, M. le gouverneur de son attention délicate de nous envoyer ses chaloupes pour nous touer dans le port. — (Dumont d’Urville, Voyage au Pôle Sud, t. 6, 1844)
    • En route, il arriva une péripétie. Nous touions, du verbe touer (rien à voir avec les touillettes), quand, sorti d'on ne sait où, un citoyen vint se mettre en travers du chemin. — (Philibert Humm, Roman fleuve, 2022, Folio n°7350, p. 243)

      se touer transitif

  2. Se remorquer.
    • Se touer pour sortir d’un port, d’une rivière.
    • Si malheureusement un vaisseau se trouvait engagé dans les Abrolhos, il ne devrait pas pour cela se croire perdu. Il faudrait y mouiller. On trouve communément au pied des récifs cinq à six brasses d’eau, fond de vase blanchâtre. On en sortirait en se touant. — (Louis-Antoine de Bougainville, Voyage autour du monde, 1771)

traductions
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