touiller
étymologie
Verbe de l’ancien français tooillier , puis touiller . Il a le sens de « remuer, brasser, mélanger », mais originellement celui de « salir ». Encore employé familièrement pour « mélanger, brasser une pâte » par exemple, serait à l’origine du mot vendéen toulon, un genre de pilon servant autrefois à brasser la crème dans le tarasson, pour en faire du beurre.
Du latin tudicularebroyer, mélanger »). Référence nécessaire

verbe

touiller \tu.je\ transitif conjugaison

  1. (familier) Mélanger, brasser, remuer.
    • Il faut touiller la salade, la fondue.
    • J’ai bien touillé la terre avant de planter les patates.
    • Pendant qu’il touillait le vin, la cassonade, le poivre et le pain dans le bol à punch, Angelo, qui contenait une furieuse envie de boire, avait la salive à la bouche. (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 43)
    • Quelle sensation ça fait de s’étaler la serviette sur les genoux et de voir arriver des nourritures qu’on n’a pas décidées, préparées, touillées, surveillées, des nourritures toutes neuves, dont on n’a pas reniflé toutes les étapes de la métamorphose. Je l’ai oublié. (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 421)
    • Et donc ? Grand scandale ? Énorme barouf médiatique, dénonçant ces marques célèbres qui s’assoient sans vergogne sur la réglementation en touillant leurs cosmétiques avec des cochonneries dangereuses pour la santé ? Pas du tout ! (Des cosmétiques empoisonnés sous la haute protection des budgets de pub, Le Canard Enchaîné, 21 juin 2017, page 4)

traductions


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