traîneur
étymologie
De traîner avec le suffixe -eur.

nom

SingulierPluriel
traîneurtraîneurs

traîneur \tʁɛ.nœʁ\ masculin (pour une femme on dit : traîneuse) (orthographe traditionnelle)

  1. Celui qui traîne quelque chose.
    • Traîneur de sabre, soudard.
  2. Chasseurs au traîneau.
    • Les gardes-chasse ont pris des traîneurs dans la plaine.
  3. Soldats qui demeurent en arrière de la troupe avec laquelle ils doivent marcher. Dans ce sens on dit plutôt traînard.
    • Je vis un jour plusieurs magistrats nommés lexiarques, qui marchoient dans les rues, tenant une corde teinte d’écarlate, tendue d'une maison à l'autre. Ils poussaient le peuple devant eux, pour l'obliger de se rendre à l'assemblée. Si la corde marquoit de rouge quelque traîneur, il étoit condamné à l'amende. (E.-F. Lantier, Voyages d'Anténor en Grèce et en Asie, Paris : chez Belin & chez Bernard, 2e édition revue, an VI, tome 1er, p.5))
    • Le commandant en chef répartira les bâtimens de l’escorte de manière à empêcher ' que les navires du convoi ne s'écartent, qu'aucun bâtiment étranger ne s'introduise parmi eux pendant la nuit, et que la remorque puisse être donnée promptement aux traîneurs.Ordonnance du Roi sur le service des Officiers, des élèves et des maîtres, à bord de bâtiments de la Marine royale (bull. 199, n° 7581) », du 31 octobre 1827, point 112, dans Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlemens,… , par J. B. Duvergier, tome 27, 2e éd., Paris : chez A. Guyot & Scribe, 1838, p. 408)
  4. (chasse) Chiens qui ne suivent pas le gros de la meute.
  5. (Figuré) Celui qui erre , qui traîne.
    • Et de par le roi, le cri fut fait à son de trompe, par tous les carrefours, que les aventuriers, gens de peu, faux mendiants et traîneurs de rues, vidassent les lieux, sur peine de la hart. (Marcel Schwob, Les Boute-feux, dans Cœur double, Éditions Ollendorff, 1891, p. 196)



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