train-train
étymologie
D'après Littré, la seule forme correcte est « trantran », un substantif formé à partir de l'ancien verbe trantraner, qui vient du hollandais tranten, trantelen, se promener çà et là.
L'expression est devenue « train-train » par corruption et confusion avec le mot « train » (allure).

nom


train-train \tʁɛ̃.tʁɛ̃\ masculin

  1. Variante orthographique de traintrain ; petite allure lente et routinière des choses dans une affaire, dans un ménage, dans une administration, etc.
    • Personne jamais ne l’écoute que lui-même et sa propre femme ne le voit que dans les grandes circonstances, comme au téléscope un météore, dans le train-train de chaque jour comme au microscope un asticot. (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, pages 371-372)
    • La mort de Mathilde ne changea pas grand-chose au train-train de Suarlée. (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 269)
    • Car Montpellier, hors la session universitaire où la nuée virevoltante des étudiants envahissait et rendait vie et bruyance, rompant avec la somnolence habituelle de ma douce et égocentrique ville, restait figée dans un train-train « pépère ». (Michel Reynaud, Elles et eux et l'Algérie, Éditions Tirésias, 2004, page 11)



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