trottiner
étymologie
(XIIe siècle) De trotter et du suffixe diminutif -iner.

verbe

trottiner \tʁɔ.ti.ne\ intransitif conjugaison

  1. Aller à un trot raccourci.
    • Ce cheval ne fait que trottiner.
  2. (Figuré) Marcher d’un petit pas accéléré.
    • Contre sa jambe trottinait son chien « Lirot », un fort mâtin à museau aigu, à poil d’hyène, hérissé de piquants noirs de l’échine au panache. (Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, chap.2, 1910)
    • Leste, menue, elle trottinait, les pieds enfouis dans des chaussons. (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
    • […]; ses yeux brillent étrangement, et elle trottine avec sûreté. (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette ↗, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 237)
    • L'aîné boitillait depuis qu'il avait roulé sous les sabots des chevaux et la toute petite commençait à trottiner en suivant la bande. (Pierre Gamarra, Rosalie Brousse, chapitre VII ; Éditeurs Français Réunis, Paris, 1953)
    • Eh bien, ça se passe sous votre Paris de mes couilles, mon vieux. Votre Paname comme vous dites, qui sent si bon Chanel, avec plein de belles gonzesses qui trottinent', il repose sur du pus et de la crevaison ! (Frédéric Dard , San Antonio : La fête des paires, éd. Fleuve Noir, 1986)

traductions


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