vanterie
étymologie
(ca. 1165)  Composé de vanter et de -ie.

nom

SingulierPluriel
vanterievanteries

vanterie \vɑ̃t.ʁi\ féminin

  1. (vieux) Vaine louange qu’on se donne à soi-même et qui marque de la présomption.
    • Il a toujours méprisé les vanteries ridicules dont il arrive assez ordinairement que la noblesse étourdit le monde. (Jacques-Bénigne Bossuet, Gornay)
    • […], et pardonne-moi cette vanterie, sire chevalier, tu verras aujourd’hui un Saxon se présenter au combat, la poitrine découverte, aussi hardiment que l’ait jamais fait un Normand revêtu de son corselet d’acier. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Vous voyez bien que je ne marchande pas ma peine, et, sans vanterie, que je travaille ferme pour votre élection. (Roger Martin du Gard, Vieille France, Gallimard, 1933 ; réédition Le Livre de Poche, page 110)
    • La venaison, produit d’exploits cynégétiques qui alimentent la conversation, est servie chez Monsieur dans des plats d’argent ; vaisselle plate à part, on s’en goberge de même dans les maisons au bord de l’eau où elle provient du braconnage et fait aussi le sujet de vanteries et de bonnes histoires. (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 89)
synonymes


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