vendre
étymologie
Du latin vendere (« vendre », « trafiquer », « faire valoir », « vanter », « louer », « recommander »).

verbe

vendre \vɑ̃dʁ\ transitif ou pronominal conjugaison (pronominal : se vendre)

  1. Aliéner une chose, transporter, céder à quelqu’un la propriété d’une chose pour un certain prix, contre une somme d'argent.
    • […], et si monsieur Guignol ne me paye pas. aujourd’hui même les cinq termes qu’il me doit je fais vendre ses meubles sur la place publique, […]. (Laurent Mourguet, Le Déménagement de Guignol, Elardin, 1876)
    • Dans toutes les Bourses de la terre, ce fut une avalanche de titres que les porteurs voulaient vendre ; les banques suspendirent leurs paiements, les affaires furent paralysées et cessèrent ; […]. (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 288 de l’éd. de 1921)
  2. (Figuré) Se défendre dans les expressions :
    • Vendre bien cher sa vie, vendre chèrement sa vie, Défendre bien sa vie et faire périr beaucoup d’ennemis avant de succomber.
    • Vendre bien cher sa peau.
  3. (Par extension) Faire du commerce, échanger, troquer.
    • Il vend toutes sortes d’étoffes, de livres.
  4. Trahir, révéler un secret par intérêt ; dénoncer.
    • Ce nonobstant, les gendarmes sont visibles de loin et les rats, qui sont des bourgeois, ne voyagent qu’en voiture ; ils sont donc tous, quand on n’est pas vendu, facilement évitables. (Louis Pergaud, L’Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Vendre sa patrie. — Il vendrait son meilleur ami à beaux deniers comptants. — C’est lui qui nous a vendus.

traductions
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