pruderie
étymologie
De prude avec le suffixe -erie.

nom

SingulierPluriel
pruderiepruderies

pruderie \pʁyd.ʁi\ féminin

  1. Réserve outrée et affectée en ce qui touche à la pudeur et à la bienséance ; pudibonderie.
    • Après quelques hésitations et quelques pruderies qui semblèrent de bon augure à Samuel, madame de Cosmelly à son tour lui fit ses confidences. (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; Gallimard, collection Folio, page 33)
    • […] ; ils ne se rendent aucun compte du progrès de nos mœurs ; encore moins soupçonnent-ils que leur pruderie archaïque fait rire jusqu'à ces enfants dont ils prétendent protéger la candeur. (Anatole Claveau, La Moralomanie, dans Sermons laïques, Paris, Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., page 2)
    • Mais comment faire comprendre la pruderie hystérique qui interdisait alors à une dame de proférer ne fût-ce que le mot « pantalon » ? (Stefan Zweig, trad. Dominique Tassel, Le Monde d’hier, Gallimard, 2013) }{#if:{#if:| (OCLC {} ↗)}}, page 114}}
    • Ces étudiantes national-socialistes cent pour cent affichent volontiers une allure soldatesque qui contraste, étrangement, avec leur pruderie réelle et touchante. (Xavier de Hauteclocque, La tragédie brune, Nouvelle Revue Critique, 1934, page 57)
    • Spacieuse et basse, la pièce était meublée à l’ancienne mode et gardait cet air de pruderie aimable qu’on voit encore aux vieilles demeures de la région. (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, page 140)

traductions


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