traînailler
étymologie
(1877) De traîner avec le suffixe péjoratif -ailler.

verbe

traînailler \tʁɛ.nɑ.je\ intransitif ou transitif conjugaison (orthographe traditionnelle)

  1. (familier) Traîner.
    • – Par contre, continua-t-il, s’il n’y a pas de loi qui interdise de traînailler chez les nègres un dimanche après-midi de printemps, il y a des coutumes ici, tu vois, mon garçon. (Philippe Labro, L’étudiant étranger, Gallimard, 1986, page 230)
    • L’officier le fixe de ses petits yeux torves, il traînaille, toujours aussi blasé et indifférent, les paupières closes. (Ferenc Karinthy, Épépé (1970, traduit du hongrois par Judith et Pierre Karinthy, 1999, page 99)
    • On entend le bruit des quelques voitures qui traînaillent sur le périphérique. (Ilan Duran Cohen, Le fils de la sardine, 2014)
  2. (familier) Traîner en longueur.
    • La grosse galette sur laquelle comptait Legrand, versée par le directeur de la Banque « Popaul-Armand » se fait un peu désirer. Ça traînaille. (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette ↗, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 174)
synonymes
traductions


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