baobab
étymologie
De l’arabe بو حباب, composé de أب et حب.

nom

SingulierPluriel
baobabbaobabs

baobab \ba.ɔ.bab\ masculin

  1. (arbres) Arbre de grande taille de la famille des malvacées poussant dans les pays tropicaux.
    • Le fruit du baobab, qui est comestible, se nomme le pain de singe.
    • Les baobabs, avant de grandir, ça commence par être petit. (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince, 1943)
    • L’un des baobabs signalés par Michel Adanson à Ouakam est peut-être l’arbre à griots connu sous le nom de gouy guevel, abattu le 7 juillet 1959 et dont la circonférence, à 1 m du sol, était de 22,50 m en 1958, la différence en diminution étant expliquée par le fait qu’Adanson dut prendre sa mesure au sol.(Raymond Mauny, Tableau géographique de l’Ouest africain au Moyen-âge, 1961 , p.63)
    • Les enfants fraîchement circoncis, njulli, se livraient à une longue marche pour rejoindre le baobab totem et accomplir les rites sous la surveillance des selbé. (Abdoul Hadir Aïdara, Saint-Louis du Sénégal: d'hier à aujourd'hui, Grandvaux, 2004, page 31)
    • Quant à la symbolique du baobab, qu’on retrouve sur les sceaux de la République, on peut dire qu’en milieu sereer (groupe d’origine du président Senghor), c’est un arbre sacralisé qui matérialise, très souvent, un lieu de culte s’il est le réceptacle des pangool ou esprits ancestraux. Chez les Sereer, le baobab symbolise aussi le lieu d’intronisation du roi et, selon la tradition, les buur livraient, très souvent, des batailles autour de cet arbre sacré.(Adama Djigo, « Patrimoine culturel et identité nationale : construction historique d’une notion au Sénégal » ↗, Journal des africanistes, 85-1/2 2015, mis en ligne le 7 juillet 2016, consulté le 13 mai 2020)
  2. (Par extension) Genre d’arbres tropicaux à feuillage caduc de la famille des Malvacées dont le nom scientifique est Andonsonia L..
    • La région occidentale est relativement plate, avec, çà et là, des collines et de petites chaînes de montagnes. Elle est plus élevée dans le sud que dans l’ouest. Son climat très sec – car il n’y, tombe pas plus de 30 à 40 centimètres, d’eau par an – ne permet la culture que sur les bords des fleuves. Cette vaste zone est caractérisée par des plantes qui ne craignent pas la sécheresse : baobabs, tamariniers, arbres de Cythère, lataniers épineux et rabougris, euphorbiacées arborescentes, didierea, etc. (Eugène Caustier, Madagascar, Paris, 1898, page 11)

traductions


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