barjaquer
étymologie
Florian Vernet, dans Que dalle ! Quand l'argot parle occitan, Bouloc : IEO Edicions, 2007, propose qu'il vient de l'occitan barjacar (« bavarder à tort et à travers »)

verbe

barjaquer \baʁ.ʒa.ke\ intransitif ou transitif conjugaison

  1. (Régionalisme) (CH) Bavarder ; parler.
    • Mon cher dottore, celle-là, elle barjaque que si on l’arrête pas, elle est capable de parler toute la journée. (Andrea Camilleri, Un été ardent, traduction de Serge Quadruppani, 2008)
    • Si vous le dites, que c’est un progrès pour moi, c’est vrai ; voyez mon aisance à barjaquer. (Pierre Louis Péclat, Hop !, 2001)
    • Ce type barjaque un français approximatif, mais suffisant pour nous expliquer que deux hommes étaient entrés nuitamment dans la maison du docteur, dont il avait la garde. (Jean Contrucci, Le secret du docteur Danglars, chapitre 22, 2004)
    • S'il refusait de redescendre, elle le traiterait de peureux ou de fille ou de dieu sait quoi, ce n'était jamais les mots qui lui manquaient à la Séraphine, quand elle était lancée. Elle barjaquait pire que les filles du bar de l’Estrasse. (Patrick Cauvin, Rue des Bons Enfants, éd. Albin Michel, 2012)



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