contestation
étymologie
Du latin contestatio.

nom

SingulierPluriel
contestationcontestations

contestation \kɔ̃.tɛs.ta.sjɔ̃\ féminin

  1. Action de contester.
    • Mais comme la rue était à peu près déserte, l’allumeuse de réverbère avait entendu notre contestation , et se tournant vers moi , elle me dit d'une voix cassée : […]. (George Sand, Histoire de ma vie, Paris : chez Michel Lévy frères, 1856, vol.4, p.92)
    • La conversation dégénérait en un duel aimable de contestations. (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 24 de l’éd. de 1921)
    • Puis, en grosses lettres, cette phrase : « Plus il y aura d'acheteurs de blé, meuniers ou négociants, plus les agriculteurs vendront le leur facilement et cher. »
      Il est hors de contestation que, si des éléments de concurrence nouveaux devaient surgir, le cultivateur y trouverait son compte.
      (Annales de la Chambre des députés : Débats parlementaires, Paris : Imprimerie du journal officiel, 1921, page 1002)
    • En particulier, le Kinois a une « brique dans le ventre » ; il s'accroche à sa propriété foncière, au point que les querelles immobilières sont les contestations administratives et judiciaires les plus nombreuses. (Marcel Yabili, « Pour une éthique du juriste », 15 nov. 2014, §. 24, dans Je crois en droit, éd. Bahû-Bab, 2015)
    • Si la contestation s'élève au cours et à l'occasion d'une nouvelle poursuite, elle est tranchée par la cours ou le tribunal saisi de cette poursuite. (France, Jean-François Renucci, Code de procédure pénale, 2005)



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