exorable
étymologie
Du latin exorabilis (« qu’on peut fléchir (par les prières) », « qui se laisse gagner », « qui se laisse séduire », « qu’on peut corrompre ») de exorare (« solliciter, implorer »).

adjectif

SingulierPluriel
exorableexorables

exorable \ɛɡ.zɔ.ʁabl\ masculin et féminin identiques

  1. Qui peut être fléchi ou apaisé.
    • O dieux qui comme vous la rendez adorable !
      Rendez-là comme vous à mes vœux exorable.
      (Pierre Corneille, Cinna, ou La clémence d'Auguste, acte 3, scène 3.)
    • [Des] instruments rouillés à demi enfoncés dans le sol, eux de qui le travail avait fait des cadavres, mais à qui la terre donnait l'éternité, cette terre qu'ils avaient dû violer et qui se montrait plus exorable qu'eux. (William Faulkner, Sartoris, trad. René-Noël Raimbault & Henri Delgove, éd. Gallimard, 1937, rééd. Folio, p. 175)
    • Etait-ce la vieillesse qui le rendait à ce point exorable ? (Henri Troyat, Les dames de Sibérie, Groupe Flammarion, Paris 1962, p. 67.)
antonymes
traductions


Ce texte est extrait du Wiktionnaire et il est disponible sous licence CC BY-SA 3.0 | Terms and conditions | Privacy policy 0.002
Dictionnaire Français