imprenable
étymologie
 Composé de in- et de prenable.

adjectif

SingulierPluriel
imprenableimprenables

imprenable \ɛ̃.pʁə.nabl\ masculin et féminin identiques

  1. Qui ne peut être pris, en parlant de villes, de forteresses, etc., que l'on ne peut pas conquérir.
    • Pendant tout le cours du moyen âge, cette forteresse fut considérée comme imprenable. Le fait est qu’elle ne fut point attaquée et n’ouvrit ses portes au prince Noir, Édouard, en 1355, que quand tout le pays du Languedoc se fut soumis à ce conquérant. (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
    • La ville avait la réputation d'être imprenable ; son château s'élevait à l'est et la ceinture de murailles qui entourait la cité venait s'y attacher; des portes, des bastions, des fossés formaient un respectable appareil de défense. (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
    • La garnison se composait de trente-deux Suisses et de quatre-vingt-deux invalides. La Bastille n'était-elle pas imprenable ? (Alfred Barbou ↗, Les Trois Républiques françaises ↗, A. Duquesne, 1879)
    • C’est une des raisons qui me font chérir mon masque, mon incognito, mon imprenable forteresse. (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
synonymes
traductions


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