larbiner
étymologie
De larbin (au sens de mendiant) avec le suffixe désinentiel -er.

verbe

larbiner \laʁ.bi.ne\ intransitif ou transitif

  1. (populaire) Travailler comme un larbin, comme une personne corvéable à merci.
    • J’en ai marre de larbiner huit jours sur sept pour ce patron !
    • Ah tiens oui, à propos, Copé était candidat à Meaux. Et réélu. Dès le premier tour. Avec 64 % des voix. Réélu au premier tour, comme Woerth à Chantilly, ou Balkany à Levallois. Copé, Woerth, Balkany. Eclatante démonstration de la résignation de l’électorat aux tripatouillages, aux arrangements, aux villas de rêve aux Antilles, au personnel municipal larbinant au domicile du maire, aux bureaux d’études copains. (Daniel Schneidermann, 09h15 le neuf-quinze, “Municipales : regarder Grenoble ↗”, le 24/03/2014)
  2. (Figuré) Se conduire de façon servile, non comme un homme libre, un citoyen fier de ses droits et de ses devoirs.
    • Les aryens, même les plus impertinents, n’ont plus de « pensées », ils se demandent seulement où « on sert » ? Où la « table est la meilleure » ? Où ça « paye le mieux de larbiner » ? (Lettre de Louis-Ferdinand Céline [Louis Ferdinand Destouches] à Albert Paraz du mercredi 15 mars [1950], in Le Gala des vaches, réédité par les Éditions L’Âge d’Homme, 2003, p. 154 ↗)
  3. (populaire) Faire travailler un employé (dans une branche quelconque) comme un larbin, comme un esclave moderne.
    • Ce petit chef nous larbine tous comme un esclavagiste.

traductions


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