mettre à sac
étymologie
(XVIe siècle) De l’italien mettere a sacco.

locution verbale

mettre à sac \mɛ.tʁ‿a sak\ (se conjugue → voir la conjugaison de mettre)

  1. Saccager.
    • Ici, les gens parlaient d’incendies et de massacres, de cruautés et de représailles, du meurtre d’inoffensifs Asiatiques par des tourbes que déchaînait la haine de race, de villes mises à sac et complètement brûlées, […]. (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 392 de l’éd. de 1921)
    • Il […] se résolut, en fin de compte, quand les fruits seraient mûrs, à profiter d’un jour où son ennemi serait en tournée quelque part, dans le finage, pour mettre à sac son potager et ses arbres, […]. (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • C’est ainsi que, le 21 adar 4996 (1236), un pêcheur chrétien étant mort des coups que lui avait portés un juif au cours d'une rixe, la foule envahit la juiverie vicomtale, avec l’intention de la mettre à sac. (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
    • En Chaouïa, dès 1904, Settat, puis Dar Ber-Rechid avaient été mis à sac par les tribus, et, depuis lors, l'insécurité n'avait fait que croître et embellir. (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, p. 157)

traductions
  • anglais : to sack (une ville, un quartier), to ransack (une maison, un édifice)



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