perruquer
étymologie
De perruque et -er.

verbe

perruquer \pɛ.ʁy.ke\

  1. Mettre une perruque à.
    • Nous étions tenus d'arriver très tôt le matin au théâtre de l'Ambigu où avait lieu le tournage pour le maquillage et les costumes également pour se faire " perruquer " par le coiffeur (Régine Reyne, L'Oeil en coulisses : Mes débuts sur scène‎, 2008)
    • En porter une sert à cacher l'absence de cheveux, mais perruquer ça sert à quoi. (Jean Douassot, La Perruque, 1969)
  2. (travail) Profiter de son emploi dans une entreprise pour gagner de l'argent en dehors de son salaire.
    • C’est donc à partir de mes premières expériences de salarié, que j'ai commencé à « perruquer ». (XV Biennale de Paris : du 1er octobre 2006 au 30 septembre 2008‎, 2007)
    • L'exemple de cet ouvrier qualifié a ceci d'intéressant qu'il continue, même après être «monté» comme contremaître à perruquer pour lui ou les autres. (Anne-Marie Green, Les métamorphoses du travail et la nouvelle société du temps libre, 2000)
    • Se glissant dans les interstices du pouvoir, l'homme ordinaire oppose aux forts sa faiblesse constitutive, se met à « perruquer » à l'image de l'ouvrier qui se réapproprie les matières résiduelles de travail. (Derek Schilling, Mémoires du quotidien: les lieux de Pérec‎, 2006)



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