pharmacienne
étymologie
(XVIIIe siècle)  Composé de pharmacie et de -ienne.

nom

SingulierPluriel
pharmaciennepharmaciennes

pharmacienne \faʁ.ma.sjɛn\ féminin (pour un homme on dit : pharmacien)

  1. Celle qui exerce la pharmacie.
    • C’est le cas par exemple d’une propriétaire d’une petite pharmacie proche d’un grand hôpital parisien (deux pharmaciennes, trois stagiaires et une femme de ménage) : diplômée de pharmacie et de biologie, elle a complètement informatisé la comptabilité, la gestion des stocks et des commandes, pour exercer des activités syndicales et pour s’investir dans les pathologies complexes en lien avec le transfert récent de la délivrance de certains médicaments des pharmacies d’hôpital aux officines (Entretien avec une pharmacienne propriétaire, juin 2006, Paris). {{source|Pierre
    • Le service pharmaceutique y est le plus souvent assuré par une religieuse, la « sœur pharmacienne », certainement dévouée mais presque toujours dépourvue d’une formation « théorique » qui est remplacée par des connaissances empiriques liées à une (longue) pratique. {{source|Pierre {{pc, Le collège royal de médecine de Nancy, les apothicaires et l’exercice illicite de la pharmacie en Lorraine par les membres du Clergé pendant la seconde moitié du
  2. (Désuet) (familier) Épouse de pharmacien.
    • Qui se refuserait à une dépense d’un millier de roubles, quand il s’agit d’empêcher que, dans la ville, il ne soit dit que la capitainesse, la doctoresse, la pharmacienne, la négociante, la popesse avait une plus belle robe ? (Nicolas Gogol, les Âmes mortes, tome I, chant 8 (« Le bal du gouverneur »), page 267 de la traduction (depuis le russe) d’Ernest Charrière, 1859. Texte procuré par Wikisource : pour le chant 8 et pour la page 267.)
    • Sur le point d’être saisi, M. Pasquier se réfugia dans la boutique du pharmacien dans le comptoir de duquel trônait la pharmacienne, petite boulotte très-coquette qui tâchait de dissimuler ses cheveux rouges sous une perruque blonde, frisée à la Titus. (Joseph Décembre, Edmond Alonnier, Les Merveilles de nouveau Paris, page 117 ↗, 1867)

traductions


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