qui-vive
étymologie
(Interjection) Par ellipse de Y a-t-il âme qui vive ?
(Nom) De l’interjection.

interjection

qui-vive \ki.viv\ invariable

  1. (rare) (militaire) Variante orthographique de qui vive.
    • ''Vaine démangeaison de la guerre civile…/>Que vous avez de peine à demeurer oisive,/>Puisqu’au même moment qu’on voit bas les frondeurs,/>Pour deux méchants sonnets on demande qui-vive.''/>(Corneille, Œuvres diverses : Sonnets)


nom

qui-vive \ki.viv\ masculin invariable

  1. (militaire) Cri de l’interjection qui vive ?
    • À notre approche un cavalier placé sans doute en vedette poussa un qui-vive retentissant, […] (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
  2. (Par extension) Vigilance extrême, alarme continuelle.
    • Chaque mois amenait une nouvelle émeute. On s’insurgeait à Lyon et à Grenoble. […] On vivait dans un perpétuel qui-vive. (Alfred Barbou ↗, Les Trois Républiques françaises ↗, A. Duquesne, 1879)
    • […] nous menions une vie désordonnée, parce que nous étions toujours sur le qui-vive, prêts à prendre notre essor le lendemain matin. (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
    • Sa perpétuelle nervosité, aussi redoutable, en un sens, que le sommeil de Despagnat, le tenait sur un qui-vive de tous les instants. (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, Cercle du Bibliophile, page 250.)

traductions


Ce texte est extrait du Wiktionnaire et il est disponible sous licence CC BY-SA 3.0 | Terms and conditions | Privacy policy 0.002
Dictionnaire Français